Rénover une maison

Comment négocier un bien immobilier ?

La négociation d’un bien occupe une place incontournable dans le processus d’une vente immobilière. Cette étape informelle reste difficile à entamer non seulement pour les particuliers, mais aussi pour les agences immobilières. Pour bien aborder la négociation et s’offrir un bien immobilier au meilleur prix, il faut nécessairement considérer certains éléments. Voici quelques conseils pour savoir comment négocier un bien immobilier.

Étudier la valeur du bien immobilier

Connaitre la valeur d’un bien immobilier permet d’aborder sa négociation en toute confiance. Cela passe par un examen minutieux de l’état du marché immobilier local. Les agents immobiliers sont les mieux placés pour faire ce travail. Ils peuvent donner une estimation du bien en direct. Il est vrai que certains sites en ligne proposent ce type de service, mais ils ne sont pas aussi efficaces que les experts en la matière.

Cette étape permet de connaitre la vraie valeur du bien immobilier. Prendre connaissance de ces informations en amont de la négociation permet aussi d’éviter d’acheter un bien surestimé.

Prévoir la marge de négociation moyenne

Plusieurs études s’effectuent chaque année sur les biens immobiliers se trouvant dans une région. Elles comportent toujours la marge de négociation moyenne, en pourcentage du prix de vente des immobiliers. Bien se renseigner sur ces données permet d’anticiper et de bien négocier le prix de vente du bien.

La marge de négociation moyenne en France tourne autour de 4 %. Cependant, elle peut varier selon le type de bien immobilier et de la région. Par exemple, elle est de 5,2 % pour les maisons et de 3 % pour les appartements. Il s’agit de la moyenne sur l’ensemble du territoire national. En revanche, en Île-de-France, elle est de 4,4 % pour les maisons et 2,7 pour les appartements. De même, elle peut atteindre 7 % pour les maisons dans les Pays de la Loire.

achat maison négocier bien immobilier

Étudier le montant des travaux à réaliser

Connaitre le prix des travaux à réaliser permet d’apporter une contre-proposition objective lors d’une négociation immobilière. Pour cela, il est important d’analyser correctement l’état du bien ainsi que le prix des travaux de rénovation. L’idée consiste à recenser les atouts et les inconvénients du logement. Par exemple, il faut noter : le plafond défectueux, la présence des cafards dans la salle de bain, le bruit ambiant, la peinture ou le papier peint défraichi

Tous ces éléments sont à évaluer et à inclure dans la négociation immobilière. Cependant, tout ce qui est travail de décoration n’est pas à prendre en compte puisqu’il est revêtu d’un caractère subjectif.

Par ailleurs, il est important de savoir que l’isolement d’un logement demeure le projet le plus couteux dans une maison. C’est le cas des bâtiments de 40 ans qui ne répondent pas aux normes de construction actuelles. Ils demandent beaucoup de travaux : combles non isolés, ponts thermiques en cascade…

En cas de négociation immobilière, il faut aussi considérer les systèmes de chauffage, l’état de la toiture, les systèmes de canalisation et d’électricité. Ces travaux sont aussi source de dépense et sont à évoquer au moment de négocier le prix du bien immobilier.

Tenir compte de son budget

Dans une négociation immobilière, le budget occupe une place importante. Il faut toujours l’avoir en esprit. Il est nécessaire de bien faire ses calculs et de bien discuter avec son banquier ou son courtier. Cela permet de connaitre la limite budgétaire à ne pas excéder tout au long de la phase de négociation.

Préparer ses arguments

Il est important d’être calme durant une négociation immobilière. Il ne faut jamais se précipiter et faire une offre d’achat juste après une visite. C’est la raison pour laquelle il faut préparer un argumentaire à présenter verbalement au vendeur. Il peut se baser sur les éléments suivants :

Une fois ces arguments peaufinés, il faut les noter sur une feuille afin de ne pas les oublier durant la négociation. Cela permet d’être plus confiant et plus convaincant.

Proposer un prix très bas pour entamer la négocier

Pour commencer la négociation, il faut jouer la carte de l’audace en annonçant au vendeur un prix plus bas que celui qu’il demande. La probabilité reste forte que le propriétaire du bien immobilier rejette cette offre et qu’il fasse une contre-proposition en augmentant la proposition. En procédant ainsi, il est possible d’obtenir au final, un prix de vente qui se rapproche de ce qui était prévu.

Répondre à la contre-proposition

Généralement, la contre-proposition d’un vendeur correspond du prix final en dessous duquel il ne souhaite pas descendre. À cette étape, l’acheteur est libre d’accepter cette contre-proposition et conclure le deal.

Faire appel à un agent professionnel

La négociation est un exercice très délicat que certaines personnes maitrisent très bien. Recourir à un négociateur immobilier ou à une agence immobilière permet de faciliter les opérations et de faire des économies. Ceux-ci proposent leurs services aux acheteurs moyennant une commission.

L’aide d’un agent professionnel est bénéfique, car il assiste l’acheteur durant l’estimation du bien en concordance avec les prix du marché. Celui-ci peut aussi faire visiter plusieurs maisons à l’acheteur, ce qui lui offre un large panel de choix. Grâce à son expertise en négociation immobilière, il permet d’acheter un bien immobilier au meilleur prix.

Attention ! Il est vivement déconseillé de négocier la valeur d’un bien immobilier par téléphone. En cas d’indisponibilité, il est préférable de confier la négociation à un intermédiaire comme un agent immobilier. De même, les annonces immobilières entre particuliers sont à éviter. Plusieurs biens se vendent à un prix très élevé que celui du marché lorsque la négociation se déroule entre deux particuliers.

En somme, les conseils présentés ci-dessus permettront à tout acheteur de découvrir comment négocier un bien immobilier. En les respectant, il pourra réussir à déterminer les marges de négociation moyennes, les travaux à effectuer et la contre-proposition parfaite.

Quitter la version mobile