La production de compost à partir de matières végétales et animales en décomposition se révèle un exercice très facile, et surtout écologique. Le compost constitue en réalité un engrais naturel et gratuit pour rendre fertile une terre. En respectant quelques conseils et règles, il est très facile de le réaliser soi-même. Découvrez-les dans cet article.
L’utilité du compost
Le compostage consiste à transformer les matières organiques avec de l’eau et de l’oxygène. Ces déchets se transforment en micro-organismes pour devenir du compost après maturation. Sa formation peut durer entre 6 et 12 mois. Il s’agit d’un produit riche en humus utile pour enrichir un jardin.
Le compost est un geste écologique qui aide à réduire la quantité d’ordures ménagères. Il permet aussi de recycler les déchets verts. Réaliser soi-même son compost permet de libérer les décharges et de moins pratiquer l’incinération, un acte néfaste pour la planète. De même, c’est un produit de qualité qui ravive le sol et améliore sa teneur en humus et sa fertilité.
Les ingrédients à utiliser pour faire soi-même son compost
Pour réaliser facilement son compost à la maison, il faut utiliser des déchets simples à composter. En voici quelques-uns :
- les déchets de maison : il s’agit par exemple des mouchoirs en papier, des papiers de journal, des cendres de bois, des sciures, des bouquets usés… ;
- les déchets de cuisine : les fruits et légumes, les coquilles d’œuf, les épluchures… ;
- les déchets de jardin : les feuilles mortes, le gazon tondu…
Outre ces déchets, il est aussi possible de composter les branchages, les os, les trognons de choux, les cartons épais et les noyaux. Cependant, ces éléments sont très difficiles à manipuler. Par ailleurs, il faut éviter de mettre au compost les déchets inorganiques comme les métaux, le plastique ou le verre.
Les techniques pour réussir son compost
Pour dérouler le compostage dans de meilleures conditions, il faut respecter certaines règles. Voici quelques conseils à suivre pour réussir soi-même son compost :
- alterner les différentes couches de déchets organiques entre elles. Il s’agit des matières riches en azote et des matières sèches carbonées ;
- aérer et remuer le tas avec une fourche de jardin ;
- ajouter peu à peu de nouveaux déchets. Cela permet aux bactéries de digérer le mélange ;
- enlever les déchets de grosses tailles pour accélérer le compostage ;
- arroser en fine pluie le mélange régulièrement afin de le rendre humide. Il est aussi possible d’ajouter la matière sèche pour maintenir un bon taux d’humidité ;
- veiller à recycler la bonne matière. Les déchets à ne pas composter sont les feuilles malades, les mauvaises herbes en graines ou les déchets de plants traités.
Le compost peut se réaliser en tas dans un coin du jardin. Cette pratique favorise une bonne fermentation et oxygénation. L’autre technique à utiliser est le compostage dans un composteur (bac ou silo à compost). Ce dernier peut être en plastique ou en bois. Ses avantages sont le gain de place et l’esthétique.
En résumé, un compost est un mélange d’azote et de carbone qui garde un sol vivant. Il contribue à la bonne santé de la terre. Les techniques développées dans cet article sont efficaces pour faire le compost soi-même.
