Dans une location, les travaux à réaliser sur le logement sont souvent répartis entre le propriétaire et le locataire. Chacun a donc sa part de responsabilité pour préserver l’état du bien immobilier. Cependant, les deux parties peuvent parfois être en désaccords sur les travaux à la charge de l’un ou de l’autre. Pour éviter ce genre de situations, nous vous présentons les travaux qui doivent être pris en charge par le locataire.
Table des matières
Les principaux travaux à la charge du locataire
Dans le cadre d’une location, c’est le propriétaire qui prend en charge les gros travaux relatifs à la vétusté et la salubrité du logement. Quant au locataire, il doit s’occuper des menues réparations et des travaux d’entretien. Pour avoir plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur Immo Feed afin de connaitre les responsabilités qui incombent au propriétaire et au locataire.
Les travaux d’entretien
Les travaux d’entretien à la charge du locataire sont assez nombreux. Entre autres, vous avez :
- vidange et nettoyage des fosses,
- entretien du chauffage,
- entretien et réparation des robinets,
- entretien des jardins privatifs,
- entretien du sol et des murs (vitres, carreaux, parquet, moquettes…),
- entretien des canalisations,
- détartrage et entretien régulier de l’électroménager,
- ramonage et nettoyage de la cheminée,
- entretien des joints, etc.
Les menues réparations
En ce qui concerne les menues réparations, il en existe deux sortes. Il s’agit des menues réparations se trouvant à l’intérieur du logement et celles qui se trouvent à l’extérieur du logement. Parmi ces travaux, nous pouvons donc citer :
- changement de certaines pièces comme les ampoules, les interrupteurs, la robinetterie, les prises,
- les travaux sur les murs comme la peinture et le rebouchage des trous,
- changement des lames du parquet, des raccords des carreaux,
- changement et fixation des plinthes,
- changement des pommes de douches, des tuyaux flexibles, des joints, etc.
Dégradations commises par le locataire
En général, les gros travaux sont sous la responsabilité du propriétaire. Mais il arrive que le locataire en prenne une partie à sa charge. Ce cas survient lorsque le locataire fait un mauvais usage des lieux.
De même, s’il y a dégradation de certains meubles ou accessoires (cas d’un meublé), si le locataire déchire un tapis ou qu’il brûle un objet à cause d’une cigarette par exemple, il est tenu de réparer les dégâts engendrés par cet incident.
Enfin, à la sortie d’un locataire, le propriétaire fait toujours un état des lieux. S’il remarque que ce dernier a laissé le logement dans un mauvais état, il a tout à fait le droit de l’interpeller. Dans ce cas, les frais liés à la remise en état du logement seront à la charge du locataire. Le bailleur peut retenir les frais de réparations sur son dépôt de garantie. Toutefois, s’il s’avère que la dégradation des lieux est due à un défaut de construction ou à une catastrophe naturelle, le locataire sera exonéré des frais.
Les travaux intermédiaires
Il existe d’autres travaux qui sont à la charge du locataire comme ceux qui concernent l’esthétique du logement. Par exemple, le locataire peut décider de mettre des cadres contre le mur, de placer des tapis ou encore d’installer un placard ou une étagère. Ces changements sont autorisés lorsqu’ils ne transforment pas la location. Dans le cas contraire, l’accord du propriétaire est nécessaire avant de démarrer les travaux. À la sortie du locataire, celui-ci devra procéder à une remise des lieux à l’état initial.
Il peut arriver que le locataire soit handicapé. Dans ce cas, celui-ci pourra adapter les lieux pour pouvoir y habiter confortablement. Cependant, il existe une liste précise des choses que le locataire peut être autorisé à modifier. On peut citer les portes, la cuisine, les cloisons, les salles de bains et les toilettes. Dans ces cas, le propriétaire n’a pas à réclamer les frais pour remettre les lieux dans son état initial.