La réglementation dans le secteur immobilier est constamment en mutation, et l’année 2021 ne déroge pas à cette habitude. Des paramètres du marché comme la fiscalité, le taux de prêt et autres, connaissent des modifications, qu’il importe de savoir si vous préparez un projet dans ce domaine.
Immobilier : les ajustements de la loi de finances
Le crédit d’impôt pour les dépenses d’équipement, la défiscalisation, l’aide à la rénovation énergétique et le prêt à taux zéro sont les éléments qui ont été touchés par cette loi. Elle indique pour le dispositif Pinel, une prorogation jusqu’au 31 décembre 2024, mais avec une réduction de l’avantage à partir de 2023. Par conséquent, le taux d’imposition sur un projet locatif de 6 ans est de 12 % pour 2021 et 2022. Ce taux sera réduit à 10 % en 2021 et passera à 9 % en 2024.
Toutefois, sous réserve du décret en attente, aucune modification ne sera apportée au taux le plus favorable dans un projet d’investissement sur des logements dont les performances énergétiques vont au-delà des normes.
En ce qui concerne le prêt à taux zéro (PTZ), il y a là aussi des modifications apportées à son octroi, car il est certes maintenu jusqu’au 31 décembre 2022, mais avec une nuance soulignée par l’article 164. Il indique que les revenus du bénéficiaire sont dorénavant appréciés à compter de la date d’émission de l’offre.
Quant à l’aide à la rénovation énergétique, elle a élargi le cercle de ses bénéficiaires. Désormais elle prend en compte tout type de propriétaire : propriétaires de résidence principale, bailleurs et copropriétaires, jusqu’au 31 décembre 2022. Elle n’impose aucune condition de ressource. Le crédit d’impôt octroyé pour des travaux d’équipements visant à faciliter l’accès à une résidence principale est, quant à lui, maintenu jusqu’au 31 décembre 2023.
S’il peut être très compliqué de s’y retrouver avec tous ces changements de loi, cliquez ici pour faire appel à un cabinet de conseil en gestion de patrimoine, qui vous apportera de l’aide pour l’optimisation fiscale de vos biens immobiliers.
L’immobilier résiste à la crise sanitaire
Malgré la pandémie et ses conséquences économiques, la demande reste toujours aussi forte sur le marché. Le stock est d’ailleurs très limité dans le neuf. Il ne serait pas surprenant de voir les acquéreurs contraints de recourir à l’immobilier ancien, d’autant plus que de nombreux propriétaires ajournent leur projet de vente. Ceux-ci craignent de réaliser une moins-value vu le contexte économique.
Cette crainte n’a pas de raison d’être, car le prix de l’immobilier ne cesse d’accroître depuis 2019 et cela n’a pas changé pour 2021, malgré la crise. En tant qu’acquéreur, l’erreur à ne pas commettre est d’espérer une baisse des prix avant d’envisager une transaction. Non seulement les biens se font rares, mais aucun indice ne permet de supposer que la valeur immobilière pourrait chuter.
Votre crédit immobilier prend en compte le montant des travaux, une raison de plus pour passer à l’action. Vous n’avez donc pas besoin de souscrire un crédit travaux et d’accroître vos dettes.
L’exonération de la taxe d’habitation
Elle a été promise en 2017 par le Président Macron et lancée en 2020. À cette année, 80 % du contribuable français avaient bénéficié de cette exonération à 100 %. Pour le compte de 2021, une simulation en ligne a été mise en place par le gouvernement pour déterminer l’éligibilité des citoyens. Le simulateur détermine si vous bénéficiez d’une exonération partielle ou totale. Notez que la suppression partielle est de 30 % en 2021 et passera à 65 % en 2022 pour être définitive en 2023.